Que le cinéma s’impose en Côte d’Ivoire n’a pas été chose facile. C’est en 1961 précisement que la Société Ivoirienne du Cinéma (SIC) voit le jour. C’était à la suite de la rencontre d’un producteur français nommé Monsieur Maurice Cloche. Lui qui avait déjà réalisé une bonne trentaine de films, décide de produire le tout premier film ivoirien après avoir lu le script. Malheureusement, ce film qui devait avoir pour titre Adou ou le Prométhée Noir n’a jamais vu le jour.
Une rentabilité difficile
La SIC au fil du temps fût modifiée en Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), puis dissoute pour laisser place à des réalisateurs indépendants. Et avec l’avènement du numérique, le cinéma ivoirien prend à nouveau un nouvel élan avec des films comme Ma Famille de Akissi Delta, ou encore SIDA dans la cité de AIMAS.
Mais aujourd’hui, il est assez complexe de rentabiliser ce secteur à cause de plusieurs éléments. Déjà au niveau de la production, c’est très sélectif. La majorité des films sont faits avec des fonds privés, car le Ministère de la Culture poserait des conditions assez restreintes. Ensuite, la vente devient complexe car les normes internationales sont fermes sur certaines lignes. La consommation locale se fait de façon frauduleuse, et plusieurs sites sur internet permettent d’avoir accès à tout sans rien payer.