Plusieurs explications quand aux comportement des africains et à leur façon de vivre sont crées de toute part. Au delà des pagnes, des masques et des langues vernaculaires, l’Africain connait la musique et a évolué avec une perception bien précise d’elle. Tout ne s’arrête donc pas aux balafons, ni aux tam-tam, et tout le reste, car pour eux tous les sons émis et même tout ce qui les entoure est une création divine.
Une reproduction divine
Les africains ont toujours su respecter la notion de divinité, et leurs comportements (loyauté, entraide, politesse, service, …) en sont les preuves. Rien n’existerait sinon la parole divine, alors, la musique n’est que le résultat de l’action de la parole divine à travers les instruments. Il s’agissait donc de reproduire cette parole grâce aux sonorités des instruments de musique.
Pour eux, chanter était cette reproduction de la création toute entière, qui devait être la plus parfaite possible. La voix se mêlait donc aux sons des instruments, et après la nécessité de l’harmonie (à travers les chants en choeur, ou chorales) dans le chant s’est faite ressentir. Danser aussi était un moyen de reproduire la création divine dans toute sa grande diversité. Le Dieu Mâat devait être loué à travers des gestes bien calibrés et non des mouvements saccadés de toutes parts. Pour les africains, c’est donc un moment divin et majestueux.